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Après moi le bonheur voir ce film regarder en ligne avec sous-titres anglais bonne qualite

"Après moi le bonheur" sur TF1. j'ai recueilli l'histoire poignante de cette mère-courage

LE PLUS. Durant l’automne 2008, Marie-Laure Picat apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du foie. Condamnée par la maladie, elle s’est battue pour que ses enfants soient placés dans la même famille d’accueil. Inspiré de cette histoire vraie, le téléfilm "Après moi le bonheur" sera diffusé ce lundi sur TF1. Anne Berthod, co-auteur de son livre-témoignage, se souvient cette mère hors-normes.

"Après moi le bonheur" avec Alexandra Lamy est diffusé ce lundi 7 mars sur TF1. (F. Lefebvre/Capa Drama/TF1)

En novembre 2008, l’histoire de cette mère de quatre enfants. condamnée à mourir d’un cancer, et qui se battait pour que ses enfants puissent être pris en charge dans la même famille d’accueil avait ému la France entière. Moi compris.

Alors, quand Oh. Editions m’a contactée pour me proposer de faire un livre-témoignage en collaboration avec elle, j’ai dit oui tout de suite. Marie-Laure voulait raconter son combat, celui d’une mère qui se heurte à un système administratif très lourd.

Pour elle, médiatiser son histoire était le meilleur moyen d’arriver à ses fins.

Marie-Laure était une femme drôle

En décembre 2008, j’ai donc rencontré Marie-Laure Picat chez elle, à Puiseaux (Loiret). Nous avions sensiblement le même âge, avions toutes les deux des enfants en bas âge et le feeling est tout de suite bien passé. Elle a accepté que je retranscrive son témoignage.

Marie-Laure était une forte personnalité, qui n’avait pas la langue dans sa poche. Elle en déstabilisait beaucoup avec son humour noir et son vocabulaire un peu trash.

Elle ne disait pas. "Je suis en train de mourir", mais "je vais crever". Et ne supportait pas qu’on tombe dans le pathos.

Pour recueillir son témoignage, j’ai vécu chez elle

Quand elle a appris qu’elle était condamnée, Marie-Laure a quitté son mari et s’est installée dans une petite maison Puiseaux avec ses quatre enfants.

Pendant plusieurs mois, j’ai recueilli son témoignage. Je venais chez elle car elle voulait passer le plus temps possible avec ses enfants. Je logeais d’ailleurs dans leur chambre, dormant sur un lit superposé, avec les enfants. J’y restais parfois quelques jours, voire même une semaine.

Je me souviens de l’avoir accompagnée pour ses courses de Noël. elle voulait gâter ses enfants au maximum. Je l’aidais à pousser des chariots remplis de jouets.

Dès qu’elle avait un peu de temps, elle me racontait sa vie, son combat et son inquiétude pour ses enfants. Ça durait des heures. Elle n’avait pas fait d’études et avait besoin de soutien pour coucher son histoire sur le papier.

Une mission quasi-impossible

Marie-Laure était une femme pleine de vie, aimée de ses enfants. Elle n’avait plus de famille pour s’occuper d’eux, mais elle avait des amies très proches.

Il ne lui restait plus que quelques mois à vivre et elle s’engageait dans des démarches administratives dantesques. Il fallait trouver la bonne famille, mais aussi obtenir toutes les autorisations nécessaires pour que ce placement soit possible.

Dès le début, elle a compris que son combat ne serait pas évident. réussir à placer ses quatre enfants dans la même famille d’accueil en si peu de temps, c’était une mission quasi-impossible.

Pour Marie-Laure, plusieurs facteurs rentraient en compte. Elle ne voulait pas d’un village d’enfants, car il n’y avait aucune garantie que ses enfants puissent y rester ensemble à long terme. Elle exigeait également que leur maison d’accueil soit située dans les environs, pour permettre à leur père de les voir.

Au bout de quelques mois, elle a trouvé un couple qui acceptait d’accueillir ses enfants. C’était pour elle la famille d’accueil idéale, mais qui avait un agrément pour trois enfants seulement. Restait à lui faire obtenir le quatrième…

En médiatisant son histoire, et malgré des espoirs et des déceptions, Marie-Laure a réussi à faire accélérer les démarches.

Par miracle, elle a pu assister à la sortie du livre

Son témoignage, j’ai commencé à l’écrire très rapidement, sans aucune difficulté. C’était si fort, si touchant. Je me souviens qu’elle m’a dicté ses modifications au téléphone, alors qu’elle était en train de vomir.

Marie-Laure a réussi à relire l’intégralité du livre avant sa parution, en mars 2009. Son état de santé se dégradait, mais malgré les migraines et les médicaments qui l’assommaient, elle s’est entièrement consacrée à ses enfants, les a même emmenés plusieurs fois à Disney.

Tout ce qu’elle voulait, c’est être là pour l’anniversaire de sa fille, Julie, le 7 mai. Les médecins étaient pessimistes… Finalement, elle a tenu, et même plus encore. Elle est morte en août 2009 .

Cette rencontre avec Marie-Laure m’a évidemment beaucoup touchée. Qu’est-ce j’aurais fait si j’avais été dans la même situation. Démunie, sans père pour m’aider, est-ce que j’aurais eu le courage de mener un tel combat. Je ne sais pas.

J’ai été agréablement surprise par "Après moi le bonheur"

Pourtant, cette femme "de rien" a réussi. ses enfants ont tous été accueillis par la famille qu’elle avait choisie. Ses dernières volontés ont été respectées.

Pour diverses raisons, ils ont ensuite été replacés, mais toujours dans le respect de ce qu’elle avait décidé pour eux. Les deux plus grands vivent aujourd’hui à temps pleins chez leur père. Les deux plus jeunes vivent dans un village d’enfants, mais reviennent chez leur père tous les week-ends et s’installeront bientôt chez lui définitivement.

Je ne suis pas restée en contact avec la famille, mais j’ai revu Julie lors d’une projection privée du film "Après moi le bonheur". c’était tellement émouvant qu’on a tous pleuré…

Je n’attendais pas grand-chose de ce téléfilm. J’avais peur que ça tombe dans le pathos, et pourtant j’ai été très agréablement surprise. Alexandra Lamy n’est pas Marie-Laure, mais qu’importe. J’ai trouvé le scénario particulièrement respectueux de tous les protagonistes. Claire LeMarechal a réussi à rendre retranscrire l’histoire de Marie-Laure avec beaucoup de douceur et de sensibilité.

Ce témoignage remonte déjà à quelques années, mais je pense encore à Marie-Laure, au courage de cette femme.

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D'après Agnès dans http://www.closermag.fr/people/people-francais/une-proche-de-marie-laure-picat-a-vu-apres-moi-le-bonheur-ce-film-est-un-tissu-de-mensonges-598621 et parmi bien d'autres graves altérations de la vérité, « Marie-Laure était séparée du père de ses enfants bien avant l'annonce de sa maladie ». La fille aînée Julie a toujours semblé manipulée par les soi-disant "services" (défense de rire) dits "sociaux" (ou de pleurer), qui en moins d'un an ont réussi à convaincre les 4 enfants que le mieux pour eux était de violer les dernières volontés de leur mère, de les séparer, et apparemment de ne jamais parler aux médias ; pas étonnant que la même Julie saute aujourd'hui au service des thèses officielles, mais remarquons que ce faisant elle ne contredit rien de ce que dit Agnès, elle ne parle même pas du tout des FAITS, elle ne parle que de l'intention egomaniaque qu'on lui fait prêter à Agnès.
Enfin certains des discours prêtés à Marie-Laure peu avant le 09 août 2009 (donc difficiles à vérifier) sont parfois un peu étranges.

Versailles, Wed 09 Mar 2016 18:14:00 +0100

Gil Dedel a posté le 8 mars 2016 à 10h41

"Quand elle a appris qu’elle était condamnée, Marie-Laure a quitté son mari et s’est installée dans une petite maison Puiseaux avec ses quatre enfants."
Ça fait froid dans le dos. On peut en savoir davantage sur l'éjection du géniteur par la femelle?